Baptisé Festival de l’Indépendance, ces moments de réjouissance populaire, qui se déroulent pendant une semaine à Libreville et dans les chefs-lieux des provinces de l’intérieur du pays, sont rythmés par une offre d’activités riches et diverses.
À la Baie des Rois, l’espace réservé au spectacle a fait le plein de mélomanes pour des shows époustouflants, spectaculaires et explosifs. De quoi électriser les foules avec, en lever de rideau, jeudi soir, la prestation des groupes socio-culturels. Le jeune Yordan espérait néanmoins voir passer ce soir son artiste préféré.
«Mon artiste est déjà passé en fait. Le problème c’est que le jour où il est passé je n’étais pas là. Mais le concert se passe très bien. Ça nous fait plaisir d’être là», se réjouit-il.
Le public de la Baie des Rois est composé d’hommes et de femmes, de jeunes et de moins jeunes, de vrais fans des musiques d’ici et d’ailleurs. La puissance sonore enflamme le podium avec des célébrités connues et reconnues dont le talentueux Alexis Abessolo. Lorsqu’il monte sur scène, c’est pour sortir de son intarissable répertoire, l’un des ses tout derniers single Terre Mère.
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Dans cette chanson, il exprime avec émotion son attachement profond à son pays natal, le Gabon, et plus particulièrement à sa province d’origine, le Woleu-Ntem, située au Nord du pays. Abessolo évoque le retour inéluctable vers son village, soulignant que malgré ses voyages et ses expériences à travers le monde, il sera toujours attiré par ses racines et sa terre mère. Pour Alexis et son public, c’est toute une histoire d’amour et surtout de raison.
«Je suis très content, surtout quand j’ai face à moi un public très jeune. Au départ, on se pose des questions quand on est dans les coulisses. On se demande comment on va faire la scène avec un public aussi jeune. Et quand on commence à danser, ils adhèrent au travail et à la musique. Je ne peux être que très content», confie l’artiste auteur compositeur.
Mais sur la scène musicale gabonaise, il faut désormais compter sur une nouvelle génération d’artistes. Notamment dans le rap. Avec Don’zer en piste, dompté par les ovations des centaines de fans. Ce soir-là, il confirme qu’il a du talent à en revendre. Son passage reste marqué par la reprise en chœur de quelques-uns de ses tubes à succès: Goudronnier, Go c go, La loge, pour ne citer que ceux-là.
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«C’est toujours un plaisir de partager ces musiques avec les gens qui me suivent. C’est une immense joie de partager la scène avec eux», dit-il tout sourire.
Initié par le ministère gabonais de la Culture, ce festival fait de mégas concerts, prévoit pour la fin des vacances des ateliers d’arts visuels, un défilé de mode de créateurs locaux, des activités sportives et ludiques, l’exposition d’arts culinaires et de l’artisanat traditionnel, avec une grande tombola gratuite.