«Vulgarisation des métiers prioritaires pour le développement du Gabon», est le thème du Salon national d’orientation qui a se tient du 12 au 15 février 2025 à Libreville avant de se poursuivre à Franceville, Port Gentil, Mouila et à Oyem. Environ 40.000 visiteurs y sont attendus. Parmi eux, de nombreux élèves et étudiants en quête de repères pour décider des projets d’études.
Comme lors de la précédente édition, le Maroc, pays d’honneur du salon, est fortement représenté. Grâce à Smart Africa Student, une plateforme d’information, d’orientation et d’accompagnement des étudiants à l’international, notamment le Maroc, et l’ensemble de son réseau d’universités et grandes écoles partenaires, les indécis ont ainsi l’occasion de saisir les offres de formation marocaine. De l’avis des promoteurs de la plateforme, elles sont aussi variées que diversifiées.
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«Le Maroc compte aujourd’hui de grandes universités dans différents domaines: les sciences de la santé, l’ingénierie, le management, le droit, etc. Alors ça couvre un peu toutes les filières dont nos pays auront besoin pour développer notre continent», affirme Fatima Zahra Bahjawi, présidente directrice générale de Smart Africa Student.
Des exemples de jeunes gabonais formés dans les universités marocaines sont légion. Près de 7.000 à ce jour sont en activité ou prêts à l’emploi. Détentrice d’une licence et master en droit des affaires et fiscalité, la jeune Leyoubu est un pur produit de l’université internationale de Casablanca. Elle partage son expérience de formation au Maroc. «Le Maroc est une terre d’accueil. Il y a beaucoup d’étudiants étrangers qui se retrouvent au Maroc. C’est un pays ouvert aux étrangers et qui aide dans les formalités administratives», confie-t-elle.
Au Maroc, les autorités ont en effet fait de la formation l’un des principaux axes de développement du système de compétences à l’échelle nationale. Cette politique favorise une saine compétition entre les universités du pays.
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Au nombre des références en la matière, l’université privée de Marrakech. L’établissement accueille chaque année des milliers d’étudiants d’Afrique subsaharienne, dont ceux venus du Gabon. «Personnellement j’ai contribué à former des centaines d’étudiants gabonais. Le dernier en date, je l’ai inscrit en doctorat et c’est une grande fierté pour moi», déclare Bensaid Abdellatif, professeur en management et représentant de l’université privée de Marrakech (UPM), au salon de l’orientation de Libreville.
Pour sa seconde édition, le salon de l’orientation de Libreville facilite la rencontre entre les jeunes et les professionnelles des administrations, entreprises, les responsables promoteurs d’établissements d’enseignement et de formation. L’Institut supérieur du Génie appliqué du Maroc y joue aussi sa partition. «Pour l’anecdote, on l’appelle l’Institut des Gabonais, parce que c’était la première nationalité que l’on recevait. D’ailleurs, je viens de recevoir un de nos lauréats, c’est le directeur d’un Institut supérieur au Gabon. On forme des ingénieurs d’État ainsi que des managers. C’est des formations en finance, en contrôle d’audit... en marketing et commerce», explique Arika Zineb, professeure permanente de l’Institut supérieur du Génie appliqué du Maroc (IGA).
Levier essentiel pour doter les entreprises des compétences dont elles ont besoin, la formation est au cœur des préoccupations du gouvernement gabonais. À travers le projet des salons d’orientation, le pays sait désormais compter sur l’expérience de ses partenaires traditionnels le Maroc qui est le grand invité d’honneur du rendez-vous d’échange et de partage qui pose les jalons de la future élite du continent
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