Une quarantaine de participants, hommes et femmes, répartis en cinq groupes ont pris part à cet atelier qui consiste à préparer quelques mets d’origine nigérienne dans le cadre de la 4ème édition de la Marmite nigérienne. Il s’agit d’un atelier de cuisine qui vise la promotion du savoir-faire culinaire local.
Cet atelier est consacré à la région d’Agadez notamment aux spécialités à base de blé. On prépare aujourd’hui prés de dix spécialités dédiées au blé qui sont dégustées sur place. Il s’agit, entre autres plats, du couscous fabriqué de manière artisanale à Agadez. L’ensemble des étapes de la fabrication est exposé devant les participants.
Il y’a aussi ce qu’on appelle Fankassou , un met typiquement nigérien, fabriqué à base du poudre de blé et que l’on retrouve un peu par tout en Afrique.
«Il y a le mouton targui, assez bien connu parce qu’il est d’ailleurs présenté dans les restaurants de la capitale» déclare Hamidatou Illa May kassoua promotrice de l’atelier Marmite Nigérienne. Cette édition est placée sur le thème: «Le blé dans tous ses états présenté par la région d’Agadez».
Lire aussi : Cameroun: à la découverte du maban de Kribi, petit poisson devenu grande attraction culinaire
En effet, tous les mets préparés ce jour, reposent essentiellement sur cette céréale cultivée dans plusieurs contrées du Niger notamment dans les vallées de la région d’Agadez et regorge de nombreuses vertus nutritionnelles. «Les avantages du blé sont vraiment énormes , parce que c’est un antioxydant qui a une haute teneur en fibres, il contient aussi des vitamines du groupe B qui sont vraiment intéressants pour le système immunitaire. Il est également recommandé aux personnes qui pratiquent des activités physiques de consommer le blé en intégralité» déclare Mme Nafissatou Saibou nutritionniste.
Lire aussi : Des plats traditionnels remis au goût du jour: une semaine pour sublimer les saveurs de Guinée
Peu de temps après, l’atmosphère est envahie par une gamme de parfums extraordinaires provenant des différentes marmites. Ainsi, les apprenants observent et interviennent durant les différentes étapes de la préparation des repas. Avec à la fin un sentiment de satisfaction général «J’ai appris à faire des pains, du couscous touareg à base de blé et de sauces également targuies. Ce sont des mets qu’on ne connaît pas ici à Niamey» souligne Farida Abdoulkarim, participante à l’atelier Marmite nigérienne.