C’est la partie orientale de la capitale congolaise, Kinshasa, qui subit l’impact le plus important de ce mouvement de protestation des chauffeurs de taxi, notamment les usagers qui se déplacent de la banlieue vers le centre-ville. Trouver un bus à 5 heures du matin prend des allures d’un véritable casse-tête. Cette difficulté à se déplacer en ville entrave le quotidien de tout un pan de la population de la capitale: travailleurs, écoliers, vendeurs et autres actifs qui ne peuvent plus accomplir leurs tâches au quotidien comme ils en ont l’habitude de le faire.
Une grève du volant qui tourne à l’avantage de certains conducteurs de taxi-moto qui en ont profité pour augmenter le prix des différentes courses. Mais ce sont les usagers qui en payent les frais, contraints de se soumettre à la loi du plus fort.
Le trajet habituellement tarifé à 1.000 Fcfa revient aujourd’hui à 2.000 Fcfa. Différents syndicats des chauffeurs de taxi de la capitale congolaise sont plus que déterminés à poursuivre ce mouvement de grève pendant trois jours, si l’Etat ne répond pas favorablement à leurs doléances.