De plus en plus de Sénégalais se tournent vers la terre, notamment pour la production de légumes et fruits. C’est le cas de Babacar Diouf qui a investi dans le secteur depuis une douzaine d’années. Cette volonté d’entreprendre dans le secteur agricole se justifie par la rentabilité qu’offre cette activité.
Mais ce ne sont pas toutes les cultures qui génèrent de gros bénéficies. Certaines donnent d’intéressants rendements avec peu d’investissement. C’est le cas de la culture du piment, une activité qui demande peu de moyens mais qui génère de gros bénéfices.
Babacar Diouf explique ce rentabilité par la capacité de la culture du piment de permettre de nombreuses récoltes durant l’année, contrairement aux autres cultures saisonnières.
Cela s’explique aussi par le fait que le piment, qui entre dans de nombreuses préparations culinaires au Sénégal, est très prisé des Sénégalais. Plus c’est pimenté, mieux c’est.
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Sur le marché, un kilogramme de piment coûte au plus bas 2.500 francs CFA, soit environ 4 euros. L’agriculture au Sénégal, peu pratiquée, offre des revenus considérables à ceux qui s’y adonnent. D’où l’appel de Babacar à un retour à la terre.
Seulement, pour arriver à cette verdure lucrative, les producteurs passent par de nombreuses difficultés qui ont pour nom: manque de moyens, déficit en eau et de main d’œuvre qualifiée...
Le rêve de Babacar est d’augmenter sa production. Car si avec un seul hectare, il gagne jusqu’à 15 millions de FCFA, il ne peut s’empêcher de se demander combien il pourrait gagner avec une surface encore beaucoup plus vaste.