Sénégal: la bergerie Galoya, ou la passion de l’élevage de moutons de race

Avec Abou Kane, on ne pense pas uniquement à la consommation de viande mais à l’envergure et au standing de l’animal. Et c’est ce qui fait toute la différence avec les autres types d’élevage. A la bergerie Galoya à Dakar, l’apport en viande n’est pas le plus important. Les béliers sont comme des top-models qui font plaisir. Jusqu’à l’admiration.

Lire aussi : Sénégal: "Laadoum", ces moutons de race à plus de 70.000 euros

Les prix ne sont pas à la portée de n’importe quelle bourse. Les beaux béliers de la bergerie Galoya, du nom du village de son propriétaire Abou Kane, sont une belle acquisition pour les nantis, un rêve pour ceux qui ne le sont pas.

Lors des journées portes ouvertes, les visiteurs sont nombreux. Certains viennent pour se payer un beau spécimen qu’ils destinent à l’élevage ou pour en faire cadeau à un ami. D’autres par contre viennent dans le seul but d’admirer les beaux ovins.

Car le mouton au Sénégal n’est pas seulement un animal d’élevage: «Le mouton au Sénégal joue non seulement un rôle économique important pour les ménages en tant qu’épargne facilement mobilisable en cas de besoins, mais occupe aussi une place importante dans la vie des populations à travers les fêtes et cérémonies religieuses (Tabaski), culturelles et familiales (baptême, mariage...) souligne une étude parue en janvier de cette année.