De nombreuses entreprises internationales surfent sur la vague de la mondialisation pour externaliser certains de leurs services (outsourcing) dans des pays offrant de nombreux avantages en termes de coûts de production et de main-d’œuvre. Sept pays africains figurent parmi les destinations privilégiées de ces investissements, d’après l’édition 2023 du Global Services Location Index (GSLI). Établi par le cabinet américain de conseil en stratégie Kearney, ce classement évalue les investissements dans ce secteur dans 78 pays.
En Afrique, l’Égypte occupe la première place (et la 23ème mondiale) malgré une régression de huit rangs par rapport au précédent classement, devant le Maroc (28ème mondial) et Maurice (32ème mondial). Le Kenya (41ème mondial) et le Ghana (45ème mondial) complètent le Top 5 continental, tandis que l’Afrique du Sud (59ème mondial) et l’Algérie (71ème mondial) arrivent respectivement 6ème et 7ème.
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Le Maroc, qui a réalisé un bond de 12 places par rapport au classement de 2021, figure parmi les 7 pays ayant réalisé la meilleure progression, aux côtés de géants mondiaux comme Singapour et le Canada.
D’après les auteurs du GSLI, «sa compétitivité en termes de coûts et sa main-d’œuvre qualifiée et multilingue, ainsi que le renforcement des compétences numériques ont permis au pays (le Maroc, NDLR) d’améliorer ses capacités et d’attirer des investissements dans l’outsourcing». Une croissance qui devrait se poursuivre, puisque «le gouvernement prévoit d’investir des millions de dollars dans le secteur de l’externalisation afin de créer environ 5.000 nouveaux emplois d’ici la fin de l’année 2026», soulignent-ils.
Le Top 7 des pays africains qui attirent le plus d’investissements dans l’outsourcing (Source: Global Services Location Index 2023).
| Pays | Rang Afrique | Rang mondial |
|---|---|---|
| Egypte | 1er | 23ème |
| Maroc | 2ème | 28ème |
| Maurice | 3ème | 32ème |
| Kenya | 4ème | 41ème |
| Ghana | 5ème | 45ème |
| Afrique du Sud | 6ème | 59ème |
| Algérie | 7ème | 71ème |
Pour établir son classement, le GSLI évalue les pays sur la base de 52 critères répartis en quatre indicateurs clés: l’attrait financier, l’expertise en main-d’œuvre, l’environnement des affaires et la connectivité numérique.
