La bourse unique d’Afrique centrale, née de la fusion de la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale de Libreville (BVMAC) et de la Douala Stock Exchange (DSX), sera officiellement fonctionnelle le vendredi 5 juillet courant. Il ne reste que quelques derniers réglages à peaufiner avant l’opérationnalisation de ce marché boursier sous-régional, dont le siège se trouve à Douala, la métropole économique du Cameroun.
Ce marché devrait permettre notamment de diversifier l'économie sous régionale et offrir aux entreprises de meilleures opportunités de financement, une sorte d'alternative aux banques jusqu'ici incontournables.
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«Les nouveaux défis sont nombreux. Le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché, parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres marchés étaient plutôt embryonnaires et atones. Nous allons nous attacher à faire de la pédagogie financière pour faire connaître le marché régional et ses opportunités», déclarait, en avril dernier, le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), Nagoum Yamassoum, dont l’institution va réguler la bourse unifiée de la CEMAC.
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Une assemblée générale devrait se tenir ce 5 juillet, dans la métropole économique camerounaise à l’effet notamment de finaliser le transfert du siège de Libreville vers Douala et désigner les administrateurs, rapporte le quotidien national Cameroon Tribune, qui cite des sources au sein de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), désignée dépositaire central du marché financier régional. L’apport net de la bourse de Douala à la nouvelle entité financière sera de 4,178 milliards de francs CFA, avec trois entreprises cotées à la DSX.
La BVMAC, qui n’a qu’une seule société cotée, procédera à une augmentation de son capital de 3,542 milliards de francs CFA par émission de 35.429 nouvelles actions de 100.000 francs CFA nominal chacune, afin de rémunérer son apport à la bourse unique de la CEMAC, indique la BVMAC dans un communiqué publié en juin dernier.