Nous sommes à Sonfonia, en face de l'Université générale Lansana Conté, deuxième plus grande université publique du pays. Là, des laveurs de voiture. Fait étonnant, certains sont étudiants. Brahim Sy Savané est en licence trois de géographie.
Et s'il est là, c'est pour une raison bien précise: «C'est ici qu'on se débrouille pour pouvoir acheter nos fournitures. Car nous sommes là sans aide. Ça galère».
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Pour ce jeune étudiant, le but c'est surtout de se prendre en charge, travailler, faire un peu d'argent. Pour lui, pas eu vraiment le choix, la seule option qui s'est offerte à lui, c'est le lavage de voiture: «laver des voiture c'est le travail qui semble le mieux adapté à mon temps, et puis on trouve assez d'argent pour prendre en charge nos besoins. Mon rêve c'est d'avoir plus tard un bon boulot».
Ce travail, c'est donc juste dépanner, passer une situation difficile et précaire. En attendant de finir les études, Sy savané dit ne nourrir aucun complexe, il va continuer a laver des voitures afin de pouvoir acheter ses livres et brochures. C'est passager, demain, peut-être, ce ne sera qu'un vieux et lointain souvenir.