Bien qu'il n'attire pas un aussi grand public que d'autres sports, le tir à l'arc est aujourd'hui une passion pour de nombreux jeunes Guinéens. Et comme pour les autres disciplines sportives, le rêve international est sur les lèvres des archers. Et les jeunes filles ne veulent pas rester en marge de cette évolution.
Au stade du 28 septembre de Conakry, une dizaine de jeunes se retrouvent chaque jour pour ajuster leurs tirs. Depuis 2014, Hawa Somparé pratique cette discipline qui demande de la concentration et de l'équilibre: «Pour les filles quand même, c’est une discipline facile. Même pour les adultes. (...) Il faut juste avoir de la stabilité, pas de bruit aussi, parce que nous, on n'aime pas le bruit.»
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Au fil de ses 8 ans d'expérience, Somparé a su se frayer un chemin dans ce sport. Elle a déjà participé à de nombreuses compétitions aux niveaux national et continental. Mais elle veut aller encore plus loin: «Au début, j’avais des objectifs. C'était d’aller aux Jeux olympiques», explique-t-elle.
Depuis plusieurs années, la Guinée fait honneur à la discipline sur la scène internationale, confie François Hamza Kamano, directeur technique national de la Fédération guinéenne de tir à l’arc: «La Guinée a remporté 69 médailles dont 22 en or. Cela veut dire que nos athlètes se comportent très bien.»
La Guinée se prépare d'ailleurs pour d'autres compétitions. Dans quelques mois, la ville de Dubréka abritera le championnat national de tir à l'arc. Les responsables de la discipline se disent prêts pour ce rendez-vous.