Aux dires de Oumar Mariko, président du parti SADI, il est clair que les causes des manifestations populaires, les revendications syndicales, les conflits inter-ethniques sous le label de l’esclavage ou des pratiques coutumières qui altèrent la cohésion sociale et les fondements de la nation... sont imputables au seul régime en place.
Mariko estime que l’accord politique et le dialogue national inclusif ne changent rien à cette situation de malaise généralisé sur fond de pauvreté extrême des Maliens.
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Pour le SADI, les Maliens ont fortement besoin du retour de la paix et de la sécurité par l’établissement de la confiance entre les citoyens impliqués dans les mouvements de rébellion, milices et forces politiques engagées dans le combat pacifique, démocratique et populaire. Les Maliens n'ont pas besoin d'accords imposés, comme celui d'’Alger, mais de l’entente et l'instauration de la confiance entre eux.
Enfin, pour lui, il faut l’établissement d’un système de défense qui règle les questions du type d’armée et de forces de sécurité engagées dans la protection des citoyens et de la défense de l’intégrité territoriale.