Côte d’Ivoire: après la cimenterie et l’immobilier, Anas Sefrioui se lance dans la production de riz

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Le 12/09/2017 à 07h58, mis à jour le 12/09/2017 à 08h49

Le PDG du groupe Addoha, Anas Sefrioui, a fait le point sur les investissements de son groupe en Côte d’Ivoire. L'occasion pour lui d'annoncer un important projet rizicole dans le pays.

Anas Sefroui, le PDG de groupe Addoha, va se lancer dans la production de riz en Côte d’Ivoire. C'est lui qui l'a annoncé ce lundi 11 septembre, au sortir d’une réunion avec le Premier ministre ivoirien, Gon Coulibaly.

«Dans l’agriculture, notre objectif est de nous lancer (…) sur une production d’à peu près 100.000 à 125.000 tonnes de riz par an. C’est un investissement très important qui aura pour conséquence la création d'à peu près 2.500 emplois», a-t-il indiqué, soulignant que le chef du gouvernement ivoirien avait «applaudi» cette initiative.

Et il y a de quoi. Ce sera en effet le plus important projet rizicole jamais réalisé dans le pays. La Côte d'Ivoire importe une part importante de cette céréale, principale denrée alimentaire dans le pays. Addoha vient ainsi conforter sa présence en terre ivoirienne, signe de la bonne orientation de ses premiers investissements.

Une troisième cimenterie en projet

D'ailleurs, l'homme d'affaires, après avoir doublé à 1 million de tonnes la capacité de sa cimenterie d’Abidjan puis lancé une seconde cimenterie dans la ville portuaire de San Pedro, dans le sud-ouest du pays -une usine aujourd’hui «opérationnelle»-, a confirmé le projet d’une troisième unité de production à Bouaké, le second pôle économique du pays.

Le projet vise une production de 500.000 tonnes et va faire d’Addoha le leader du ciment en Côte d’Ivoire.

Les premiers logements en début 2018

En matière de logements, le groupe marocain qui s'est lancé dans un programme d’environ 10.000 unités a annoncé les premières livraisons «pour le premier trimestre 2018». Mais Addoha dispose d'un avantage comparatif grâce auquel il compte céder ses logements. «Nous avons pu avoir avec nos partenaires bancaires des crédits acquéreurs sur 20 ans, chose qui n’existait pas sur le marché ivoirien et nous sommes même en train de négocier un accord sur 25 ans», a expliqué Anas Sefrioui.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 12/09/2017 à 07h58, mis à jour le 12/09/2017 à 08h49