Vidéo. Cheikhnany Cheikh dénonce les menaces du Polisario contre la stabilité de la Mauritanie

Le360 / Amadou Seck et Mamoudou Kane

Le 19/11/2020 à 08h17, mis à jour le 19/11/2020 à 08h28

VidéoLe récent blocage du passage frontalier d'El Guerguerat, lieu de jonction frontalière entre le royaume du Maroc et la Mauritanie, continue de susciter un torrent d’indignations au sein de la classe politique et de la société civile.

Cheikhany ould Cheikh, président de l’Association mauritano-marocaine pour le développement et l’unité du Maghreb (AMM/PDUM), dénonce vivement les manœuvres du Polisario, qui ont entraîné la fermeture du passage frontalier d'El Guerguerat (55 kilomètres au Nord de Nouadhibou et 500 de Nouakchott) et qui constituent «une menace contre la stabilité politique et économique» pour la Mauritanie.

C’est par le point frontalier que passent les fruits et légumes importés du Maroc, pour alimenter le marché mauritanien et une partie de l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

«Ce comportement méprisant est à l’origine d’une forte hausse des prix des fruits et légumes, dans un contexte politico judiciaire marqué par le traitement du dossier de corruption présumé pendant la décennie 2008/2019» sous le régime de Mohamed ould Abdel Aziz, a rappelé cet acteur de la société civile.

Ce dernier «condamne ces actions provocatrices et appelle le gouvernement algérien à arrêter les agissements de ses protégés au nom des principes du bon voisinage».

Par ailleurs, Cheikhany Cheikh exhorte «la communauté internationale à prendre ses responsabilités et jouer son rôle en vertu du droit international et conformément aux principes du droit humanitaire international, dans l’intérêt de la stabilité de la région.

Ce comportement, en violation du cessez-le-feu, est un défi majeur à la communauté internationale, dont les efforts visent à trouver une solution consensuelle» au dossier du Sahara, a ajouté le président de l’AMM/PDUM.

Il rappelle l’esprit de la «Marche Verte» dont le souffle pourrait être renouvelé par tous les peuples du Maghreb, qui aspirent tous à l’unité, contrairement au dessein de balkanisation du Polisario.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 19/11/2020 à 08h17, mis à jour le 19/11/2020 à 08h28