Maroc-Mauritanie: à cause de la cherté du billet d'avion, les Mauritaniens prennent la voie routière

VidéoL’axe routier Mauritanie-Maroc, fondamental entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Maghreb, connaît un regain de trafic de voyageurs et de marchandises depuis la réouverture du passage frontalier de Guerguerat.

Le 23/07/2022 à 14h49, mis à jour le 25/07/2022 à 09h20

A Nouakchott, la capitale du voisin du sud du Maroc, les points de départ terrestres vers Dakhla, Laâyoune, Agadir ou Casablanca se multiplient et refusent du monde.

Mohamed Lemine, chargé des opérations d’un garage situé près des jardins de la commune de Sebkha, explique que «dès que nous avons un nombre suffisant de candidats au voyage pour le Maroc, je saisis un chauffeur. Ces conducteurs utilisent de petites Toyota Avensis et des mini-cars. Nous expédions également des marchandises deux fois par semaine.»

Mohamed ould Mohamed Lemine, ancien militaire originaire de la ville d’Atar, ajoute: «Je fais ce trajet depuis 1998, bien avant le bitumage du tronçon Nouakchott-Nouadhibou.»

Mohamed Beddy, commerçant, profite de ce service et précise ainsi: «Je viens ici à Fadila Voyages International pour envoyer des colis composés de bracelets, habits et diverses parures, destinés à des clients se trouvant à Dakhla et Laâyoune. J’effectue régulièrement ce genre d’opérations, toujours au même endroit.»

Mohamed Lemine, chargé des opérations au garage Fadila Voyage International détaille sa mission en ces termes: «Je suis chargé de contrôler, emballer et mettre des tickets d’identification sur les colis. Je prends également les images par WhatsApp pour les transmettre aux destinataires se trouvant à Dakhla et Laâyoune.»

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 23/07/2022 à 14h49, mis à jour le 25/07/2022 à 09h20