Nouakchott, capitale de la Mauritanie, a vibré aux sons de la 5e édition du Festival Culture métisse du 25 au 28 octobre, avec la participation de plusieurs groupes et artistes: Harmatan (Mauritanie) et SNITRA (Oujda-Maroc), Seydou Nourou Gaye, la troupe Eubaye, Walf-Adjri, Alemiya Mint Seyid….
Cet événement a été précédé du 22 au 27 octobre, par une résidence d’artistes mauritaniens et marocains, notamment les groupes Harmatan et Snitra à l’Institut français de Mauritanie.
Lamine Kane, promoteur culturel et directeur du festival, livre le véritable sens de ce rendez-vous qui figure dans l’agenda national depuis 10 ans.
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Dans le fond «cette manifestation interculturelle a permis de mettre en lumière la diversité culturelle de la Mauritanie avec la participation de nos frères venus du Maroc. Des personnes issues de différentes cultures ont appris à communiquer entre elles, à mieux se connaître, à se découvrir au-delà des préjugés, des stéréotypes et des clivages», explique le promoteur.
Lamine Kane souligne que ce festival vise «à promouvoir le développement de la culture mauritanienne par la valorisation de son potentiel à travers des échanges interculturels et la paix, condition première du développement, au sein des nations, en Afrique et tout particulièrement en Mauritanie».
À ce titre, Leila, du groupe Snitra (Marocaine d’Oujda), Tiffa, lead vocal du groupe Harmatan (Mauritanie), et Bika (Snitra-Oujda-Maroc) tirent un bilan positif de leur participation au festival 2017.
La résidence d'artistes organisée à Nouakchott se poursuivra en mars prochain au Maroc grâce à l’appui de l’Institut français.