Vidéo. Mauritanie: Human Rights Watch (HWR) s'enquiert des dossiers de M'Kheitir et Ghadda

VidéoUne mission de Haman Rights Watch (HRW), ONG de défense des droits humains, séjourne actuellement en Mauritanie. Plusieurs sujets sont abordés avec les autorités gouvernementales, les acteurs de la société civile dont les dossiers pendants de l'ex-sénateur Ghadda et du blogueur M'Kheitir.

Le 23/10/2017 à 13h10, mis à jour le 23/10/2017 à 13h15

Une mission de l’ONG Human Rights Watch (HRW), composée d’Eric Goldstein, Directeur de la division Moyen-Orient & Afrique du Nord, et Candy Ofime, chercheuse, séjourne actuellement en Mauritanie.

L’objectif de cette visite, qui intervient après un séjour effectué au mois de mars dernier, est de redécouvrir le pays, évaluer la liberté d’association et la marge de manœuvre des Organisations de droits humains.

Les missionnaire de HRW ont rencontré les autorités gouvernementales, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), les acteurs de la société et même des familles pour écouter les récriminations sur le processus d’enrôlement et les problèmes d’accès à l’éducation.

Ils se sont également rendus dans une maison d’arrêt de Nouakchott «pour s’entretenir librement» avec l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda, détenue à titre préventif dans une affaire de corruption présumée impliquant également le banquier Mohamed Ould Bouamatou, exilé au Maroc depuis plusieurs années,12 autres ex-sénateurs, des dirigeant syndicaux et des acteurs de médias.

Dans cette affaire, HRW plaide pour «un procès rapide, libre et équitable, ou la libération de Mohamed Ould GHadda», seul inculpé détenu à titre provisoire dans le cadre d’une instruction conduite par un pool de juges.

Au centre de cette mission figure aussi l’affaire Mohamed Ould M’Kheitir, un blogueur condamné "à mort pour blasphème" et dont le dossier est encore pendant devant la cour d’appel de Nouadhibou suite à un arrêt de la Cour suprême ordonnant la révision de son procès. A noter que l'ONG HRW considère ce blogueur comme «un détenu d’opinion».

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 23/10/2017 à 13h10, mis à jour le 23/10/2017 à 13h15