Cette convention, basée sur une dynamique d’échanges bilatéraux et de concertations continues, se veut être le prolongement des accords antérieurs entre Libreville et Rabat dans des domaines tels que l’économie forestière, la finance, les mines, les télécommunications, la santé, l’éducation ou encore la formation des cadres gabonais. Pour le président de la Haute Autorité de la communication du Gabon, le nouveau cadre de partage d’expertise entre les deux institutions est une preuve supplémentaire de la fraternité qui caractérise les relations entre les deux pays.
«Les efforts sont menés de part et d’autre pour que l’axe Libreville-Rabat ne perde pas de son intensité et de sa force. C’est dans cette approche bilatérale que la HAC a noué un partenariat avec la HACA au moment ou nos pays sont confrontés au développement des plateformes numériques», a déclaré Germain Ngoyo Moussavou, président de la HAC.
Lire aussi : Ali Bongo: «Le roi Mohammed VI, mon frère, a tout fait pour moi»
Le document a été paraphé par les deux responsables, lundi 15 mai à Libreville. Il est structuré autour de huit axes: partage des expertises techniques de régulation audiovisuelle, protection et la réflexion commune sur les réponses à apporter aux défis de l’évolution numérique, consécration des valeurs de liberté, de pluralisme, de modernité, de diversité et d’ouverture. Le tout avec une approche africaine qui place le citoyen au cœur des préoccupations.
«Le régulateur de médias travaille pour le citoyen et pour la société africaine. Nous faisons un travail qui renforce le chantier de la consolidation démocratique dans nos pays. Un régulateur de médias a besoin que ce message parvienne à la société. Nous prenons les décisions pour protéger la société africaine. Face au désordre informationnel à travers le monde, il nous faut une démarche africaine. Car y a des choses qui ne s’importent pas», a dit la présidente de la HACA du Maroc. Selon Latifa Akharbach, «la construction des paysages médiatiques éthiques, pluralistes, libres, ça ne se décrète pas, et ne s’importe pas. Cela se construit».