Kartim Tabbou, coordinateur du parti politique non agréé UDS (Union démocratique et sociale), et l’un des militants les plus en vue du hirak algérien, a été une fois encore arrêté.
L’annonce a été faite par un membre de sa famille sur les réseaux sociaux qui a rapporté que le concerné a été placé en garde à vue. L’information a été confirmée par le Comité algérien pour la libération des détenus d’opinion (Cnld) et par son avocat qui annoncé avoir «contacté les membres de sa famille pour les informer qu’il est placé en garde à vue à Dely Ibrahim».
L’opposant et activiste a été arrêté par des personnes en civil à Alger avant d’être placé en garde à vue. Selon sa famille et le Cnld, aucune information n’a filtré sur le motif de son arrestation.
Karim Tabbou a fait l’objet de plusieurs arrestations depuis le lancement du hirak en 2019. Il a été condamné en mars 2020 à une année de prison ferme et à une autre avec sursis en novembre de la même année.
Pour cette arrestation dont les motifs restent encore obscures, ses partisans ignorent quand est-ce qu’il sera présenté devant le procureur.
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Une chose est toutefois sure, cette arrestation rentre dans le cadre de la volonté des autorités algériennes de museler toutes les voix discordantes. Une situation qui se traduit depuis quelques mois par une vague d’arrestations touchant des hommes politiques, de médias et de défenseurs de droits humains. Selon les ONG de défenses de droits humains, quelques 300 prisonniers d’opinion croupissent dans les geôles algériennes.
Une répression qui risque malheureusement de s’accentuer durant les mois à venir alors que le pays se prépare à la présidentielle de l’année prochaine.
