Il est bon d’obtenir le bac, mais C4est encore mieux d’être bien orienté dans le dédale des filières universitaires. Malheureusement, certains nouveaux bacheliers rencontrent des difficultés à s’orienter après avoir obtenu ce sésame. Malgré une diversification progressive des filières proposées par les universités et grandes écoles, beaucoup de jeunes ne parviennent pas à concilier filière et carrière.
Salon d'orientation des nouveaux bacheliers.. le360 Afrique/Djidja
Pour y parvenir, la solution est toute trouvée: les salons de l’orientation d’Abidjan, de Bouaké, de Daloa «J’espérais trouver une bonne université et une bonne filière en adéquation avec ma future aspiration professionnelle. Mais il m’est difficile d’effectuer un choix. Néanmoins, j’ai ma petite idée. Je vais rentrer à la maison et réfléchir à tête reposée», confie Kouman Sylvestre, nouveau bachelier.
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Ces salon constituent un cadre privilégié où les bacheliers peuvent rencontrer des représentants d’établissements d’enseignement supérieur, des conseillers d’orientation ainsi que des professionnels de divers secteurs. Ces rencontres permettent aux jeunes de mieux comprendre les filières disponibles, les débouchés professionnels, et les spécificités de chaque parcours. En un seul lieu, ils ont accès à une multitude d’informations qui leur auraient pris des semaines à recueillir par leurs propres moyens. C’est l’occasion pour les Universités et grandes écoles de faire découvrir aux nouveaux bacheliers la panoplie de filières à embrasser après le bac selon la série obtenue.
«Nous venons depuis trois ans invité les nouveaux étudiants à venir étudier à l’université de Cape Coast au Ghana. Nous avons plusieurs filières innovantes qui pourraient leur assurer un avenir», explique Bouadi Kusi, directeur de l’université de Cape Caost (Ghana).
Le soutien parental est également important, certains étudiants sont accompagnés de leurs parents afin de l’aider dans leur choix. «Entant que parents, notre présence aux côtés de notre enfant à ce stade de son parcours est importante. Notre fille est encore très jeune et il est vrai que c’est à elle de faire son choix, cependant c’est moi le père qui mets la main à la poche, alors il fallait que je l’assiste», dit Eloh Egnan, parent d’élève, professeur de physique.
A terme, le salon de l’orientation sert de boussole aux bacheliers pour naviguer dans l’univers complexe de l’enseignement supérieur et à façonner les professionnels de demain.