Le ministre des Transports a adressé une sérieuse mise en garde aux responsables des agences de voyage contre l’excès de vitesse, la consommation d’alcool et de stupéfiants et la surcharge des véhicules de transport en commun.
Le but est de réduire de manière considérable les accidents de la route. Ces dix dernières années, les accidents de la route ont causé la mort de près de 15.000 personnes. Yaoundé-Douala, Douala-Bafoussam et Bafoussam-Yaoundé sont les axes routiers les plus accidentogènes.
Le gouvernement avait installé des radars de surveillance sur les principaux axes routiers du pays. Ces appareils, toujours opérationnels, repèrent les cas d’excès de vitesse, les contrevenants sont passibles d’une amende de 25.000 Fcfa à reverser dans le trésor public.
Mais avec l’usure du temps, cette mesure devient de plus en plus infructueuse à cause des comportements astucieux des automobilistes.
Les risques d’accidents de la route en période de fête sont décuplés et les usagers de la route sont appelé à la vigilance.
Le ministère des transports prévoit plusieurs sanctions aux automobilistes. Les conducteurs de véhicules de transport en commun risques des sanctions plus lourdes en cas de non respect du code la route.
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Ces sanctions vont de la suspension des agences de voyages au retrait définitif des permis de conduire en passant par des poursuites judiciaires des contrevenants.
A Yaoundé, si plusieurs agences de transport en commun acceptent de s’arrimer aux exigences du gouvernement, les syndicats des transports invitent les pouvoirs publics à améliorer les conditions de vie et de travail des transporteurs routiers en obligeant les patrons des agences à augmenter les salaires de leurs employés.
