Gabon: Hello Ado, une appli mobile pour des connaissances sans tabous sur la santé sexuelle

Le 29/04/2023 à 13h32

VidéoLancée le 13 avril à Libreville par le ministère de la Santé et des affaires sociales et de l’Éducation nationale, en partenariat avec l’Unesco, Hello Ado est une application mobile gratuite, destinée aux adolescents.

L’appli mobile est conçue pour aider les futur(e)s adultes à améliorer leurs connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive et à faire face à toutes formes de violences en milieu scolaire.

Plus d’une semaine après le coup d’envoi de cette campagne de communication, plusieurs responsables d’établissements scolaires de Libreville organisent des ateliers de formation pour une meilleure appropriation par les élèves de cet outil mis à leur disposition.

«Le Lycée Neslon Mandela a déjà élaboré un atelier d’orientation pour accompagner ses élèves dans l’utilisation qui est très pratique. Elle est vraiment dans la compréhension des phénomènes liés à la jeunesse comme le tabagisme, l’alcoolisme, l’échec scolaire. Le Lycée Nelson Mandela s’est inscrit dans le prolongement des thématiques qui sont abordées par cette application», explique Fabrice Awanga, conseiller jeunesse au Lycée Neslson Mandela.

Alimentée par des contributeurs professionnels, cette application propose plusieurs types de contenus. Il s’agit autres des texte, des vidéos, des podcasts ou encore des bandes dessinées. Chaque publication est liée à un thème bien précis afin de faciliter les recherches.

Selon ses promoteurs que sont l’Unesco et le gouvernement gabonais, via le ministère de l’Education, cette application donne accès à des informations fiables et anonymes permettant de nouer des relations saines et sûres.

Elle permet également de retrouver les structures de soin, d’aides judiciaires ou de soutien auxquelles ils et elles peuvent avoir recours à travers la géolocalisation.

«J’apprécie beaucoup la discrétion de ce système. Je peux signaler ni vu, ni connu. Et c’est ce qui me plait avec Hello Ado» a dit toute confiante, la jeune élève, Rokiatou Souaré du Lycée Nelson Mandela à Libreville.

Comme elle, beaucoup d’autres élèves appellent les autorités à élargir cette offre de communication sur les problématiques de jeunesse à l’échelle nationale.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 29/04/2023 à 13h32