Bâtie sur de verdoyantes collines au bord du majestueux Lac Victoria, le plus grand d’Afrique et le troisième au monde, Kampala offre un cadre idyllique pour une balade en bateau, surtout au coucher du soleil. Peuplée de 2,5 millions d’habitants, «la perle de l’Afrique» se développe rapidement et c’est la zone urbaine la plus peuplée du pays. Mais cette croissance urbaine n’a en rien entamé ses profondes racines africaines.
Son dynamisme, ses sites emblématiques et l’accueil chaleureux de ses habitants qui vient en bonne intelligence avec les singes séduisent visiteurs et amateurs de découvertes dépaysantes. Elle est en effet, une ville de contrastes où les espaces paisibles ne sont nullement perturbés par l’agitation urbaine.
« Il y a beaucoup de sites touristiques, emblématiques et historiques à couper le souffle que vous pouvez découvrir en Ouganda. A commençant par le ”Resort Convention Center of Munyonyo’” un hôtel historique cinq étoiles, construit en 2007 après une visite de la Reine Elisabeth de l’Angleterre. Il y a également le Théâtre National qui vaut également le détour» relate Mbago Sherif, un jeune médecin ougandais.
Kampala se développe et se modernise.. le360 Afrique/djidja
Kampala Road, artère principale de la ville qui mène à l’aéroport de Entebbé, est bordée de boutiques, de banques et de restaurants. Pour une ambiance plus authentique, direction Nakawa et Kalerwe, les deux marchés où se mêlent saveurs locales et objets du quotidien. Les amateurs de shopping apprécieront également ces articles locaux.
En Ouganda, il existe mille et une façons de visiter les villes, le plus simple est bien sûr de monter à bord d’un véhicule de transport en commune, s’attacher les services d’un guide ou de louer les services des taxis-motos, l’un des moyens de déplacement les plus rependus dans la ville. «Ce qui m’as le plus ébloui, c’est de voir qu’en pleine capitale, les gens se déplacer en deux-roues. De plus, leurs véhicules ont le volant à droite», s’étonne Didier Assoumou, un touriste ivoirien.
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Il n’y a rien d’étonnant de voir les voiture avec un volant à droite, ce sont les réminiscences de l’histoire. Sous protectorat britannique depuis 1894, l’Ouganda accède à l’indépendance le 9 octobre 1962. D’ailleurs, c’est l’explorateur anglais John Hanning Speke qui a donné son nom au Lac Victoria en l’honneur de la reine Victoria (1819-1901). Et les volants sont restés à droite.
Mais pour mieux profiter de la fourmilière, les Kampalais empruntent les «boda-boda», ces motos-taxis sont le moyen de transport le plus utilisé à Kampala car ils sont rapides et pratiques capables de se faufiler dans le trafic dense de la ville. Pour des trajets plus longs, les passagers préfèrent le «matatus», minibus de transport collectif, économique et populaire. Les taxis privés et les services de covoiturage comme Uber sont également disponibles pour plus de confort.
Les Ougandais, en majorité chaleureux et accueillants, ont un mode de vie influencé par la diversité culturelle et les traditions locales.
Kampala est une ville où l’on vit à mille à l’heure selon notre constat, avec une offre de loisirs variée, entre bars, restaurants et commerce de nuit ...
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Le coût de la vie y est relativement abordable par rapport aux autres pays africains. Un repas dans un restaurant local coûte en moyenne 10.000 à 20.000 UGX (2,5 à 5 dollars) soit 1500 Fcfa à 3000 Fcfa, tandis qu’un café dans un établissement branché revient à environ 5.000 UGX (1,3 dollar) soit 850 Fcfa. Pour l’hébergement, une chambre d’hôtel moyenne de gamme coûte entre 100.000 et 300.000 UGX (25 à 80 USD) soit 15.000 Fcfa à 50.000 Fcfa, la nuitée.
Dans les rues de Kampala, tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent, avoir quelques billets et piécettes de shillings ougandais. Lors de notre passage dans l’un des plus grands marchés de la capitale, nous avons eu la chance de tomber à pic sur un spectacle à ciel ouvert. Il a suffi à deux jeunes hommes munis d’un haut-parleur mobile et de la music à bord. Et ainsi va un spectacle de danse qui leur a permis de soutirer un peu de sous chez les spectateurs. Nous en avons été enchantés !
«La vie en Ouganda est comme toutes les vies des pays africains. Les jeunes se battent et chacun lutte du mieux qu’il peut pour survivre», témoigne Mbago Sherif, le jeune ougandais.
Ville vibrante où passé et présent se rencontrent dans une effervescence urbaine et lieux empreints d’histoire, la capitale ougandaise ne manque pas d’attraits. Une visite à Kampala, offre une immersion au cœur de l’Afrique de l’Est, à la découverte d’une culture riche et d’un quotidien palpitant des Ougandais.
