Moussa Kombasséré, mécanicien de deux-roues, confie que son emploi du temps est bien chargé. Avec son équipe, il peaufine les derniers réglages sur les engins pour satisfaire ses clients. Parmi eux, Seydou, un parent d’élèves familier de ce garage de Ouagadougou.
«C’est en prévision de la rentrée scolaire que je suis venu voir le mécanicien. J’ai d’abord amené les vélos des enfants et aujourd’hui c’est ma moto qui a besoin d’être révisée. Je trouve qu’il fait bien son travail et c’est pour cette raison que je fais appel à ses services», confie t-il.
Les deux-roues constituent un moyen de locomotion qui permet de contourner le problème de l’étroitesse des rues souvent congestionnées.
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«Présentement, nous avons beaucoup de clients. Parmi eux se trouvent de nombreux parents d’élèves. Certains viennent des villages voisins. Nous leur assurons un travail de qualité. Quant à nos tarifs, ils dépendent de l’engin et des pièces de rechange», assure Moussa.
Dans son hangar, où travaillent cinq employés, l’objectif durant cette rentrée est de préserver la réputation de l’atelier, selon Salif Zongo, apprenti mécanicien. «Nous effectuons un travail énorme. Nous nous efforçons de satisfaire les parents et de donner la priorité aux élèves afin qu’ils puissent commencer l’année scolaire en toute sérénité», explique-t-il.
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De plus en plus de parents s’adaptent à ce moyen de déplacement. Ce regain d’intérêt s’explique également par le besoin de faire des économies sur le coût du carburant et de gagner du temps pour arriver à destination à temps.