La fête de Tabaski ou l’Aïd el-Kébir sera célébrée vers le 16 ou le 17 juin prochain. A Dakar, comme partout au Sénégal, c’est l’effervescence.
Deux dépenses inquiètent particulièrement les chefs de familles: le mouton et les habits pour lesquels il faudra dépenser ce qui a été épargné durant des mois. Entre l’achat d’un gros et beau bélier, les tissus pour l’habit de circonstance et le paiement du tailleur qui devra coller aux dernières modes... les poches des pères de familles sont mises à rude épreuve... en une seule journée.
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Mais il y a encore pire qu’une bourse vidée en seulement 24 heures. Chez les familles sénégalaises, dans la plupart des cas, c’est une seule personne qui s’occupe des autres membres de la famille élargie: cousins, cousines, neveux, nièces, tantes, oncles... qui vivent parfois sous le même toit.
Pour satisfaire tout le monde et même parfois d’illustres inconnus, certains bienfaiteurs ne lésinent pas sur les moyens. Un esprit de partage que recommande l’islam, surtout en période de fêtes.
Cette pression ne quittera les chefs de familles qu’une fois l’ovin acheté et les habits pour les enfants confectionnés. Les marchés sont déjà pleins à craquer et n’attendent que les acheteurs.