Après la crise de l’huile de table, c’est désormais le business de l’eau qui prend une ampleur inquiétante depuis quelques jours dans le sillage de la pénurie grave d’eau qui touche plusieurs wilayas du pays dont particulièrement la capitale Alger.
Conséquence de cette pénurie, un véritable business se développe. Répondant à une forte demande de citernes et de futs d’eau, plusieurs unités se sont lancées dans la fabrication et la commercialisation de ces réservoirs d’eau devenus indispensables pour éviter des ruptures d’eau intempestives.
Du coup, les unités de fabrication des citernes et futs d’eau ont relancé leurs activités. Malgrès celà, elles ont du mal à répondre à la demande des citoyens. Les commerçants s’approvisionnent en quantité, mais se retrouvent rapidement en rupture de stock à cause de la forte demande.
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Conséquence, les prix de ces réservoirs d’eau flambent depuis quelques jours atteignant des prix extrêmement élevés pour les citoyens algériens, notamment les plus vulnérables d’entre eux.
Envahis par des demandes et une affluence sans précédant de citoyens, les fabricants et les commerçants en profitent pour augmenter sensiblement les prix.
Ceux qui sont fortunés et qui optent pour des surpresseurs et les accessoirs qui vont avec, il faut débloquer autour de 45.000 dinars, selon la capacité et la puissance de l’appareil.
Concernant les citernes d’eau, elles sont vendues à 9500 dinars pour celles de 300 litres, 11.000 dinars celles de 500 litres, alors qu’elles coûtaient 5000 dinars avant cette crise, et 15.000 dinars pour celles de 1000 litres, selon l'APS.
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Il faut dire qu’à la demande des citoyens qui souhaitent disposer de l’eau pour leurs besoins quotidiens, surtout à la veille de la fête de l'Aïd el-Adha durant laquelle l'eau est fortement utilisée, il y a aussi la forte demande des chantiers et des agriculteurs qui sont aussi touchés par la pénurie d’eau.
Les commerçants pointent du doigt les fabricants qui seraient à l’origine de cette hausse des citernes et futs en plastique. Du côté des fabricants, on avance la cherté subite de la matière première importée.
Ceux qui n’ont pas les moyens continuent à trainer leurs bidons et jerricans à la recherche de points d’eau ou de citernes distribuant de l’eau.
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Rappelons que la pénurie d’eau touche actuellement 22 wilayas du pays. A Alger, la situation est catastrophique. Certains quartiers comme Raghaïa, Bordj el Kiffan sont restés plusieurs jours sans une goutte d’eau dans les robinets.
Du coup, de nombreux citoyens font entendre leur mécontentement en fermant les routes à la circulation dans des actions de désespoir.
