La pyrogravure, un art peu connu des Burkinabè, mais offrant de belles opportunités

VidéoAvec à peine quelques années d’expérience, Auguste Ouédraogo est un jeune pyrograveur qui se bat pour vulgariser son art et gagner en renommée.

Le 12/02/2022 à 11h25, mis à jour le 12/02/2022 à 11h29

Auguste, la vingtaine, est un jeune passionné d’art créatif. Cela fait trois ans qu’il s’est installé à son compte dans le village artisanal Bolobaraso à Ouagadougou. Tous les matins, à l’aide de cet outil qui visiblement s’apparente au crayon, il enchaîne les dessins sur des supports tels que le cuir principalement, mais aussi le bois ou le métal.

«Je me suis intéressé au dessin depuis l’école primaire. Ça me plaisait bien de dessiner pour mes camarades. C’est par la suite que je me suis mis à la peinture. Et, petit à petit, je me suis installé à mon compte», explique l’artiste.

Depuis, c’est devenu chose facile pour lui. Ses œuvres, toutes faites manuellement, sont d’une beauté attirante. Cela malgré le peu d’outils à sa disposition.

«Je conçois des tableaux sur le thème du mariage, des paysages et je fais également des portraits. Je varie mes dessins. Il arrive que je dessine un cœur avec des oiseaux ou un homme et une femme qui se saluent», montre-t-il.

A force d’exigence, ce métier s’est révélé une véritable opportunité, selon lui. Confiant, il estime que sa rencontre avec son employeur Bassirou Traoré lui a permis d’appréhender la pyrogravure. Ses prochains défis, avoir une plus grande renommée et perpétuer sa passion auprès des plus jeunes.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 12/02/2022 à 11h25, mis à jour le 12/02/2022 à 11h29