L’armée nigériane, dans un communiqué, a indiqué que les attaques répétées de Boko Haram et du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), issu d’une scission de Boko Haram, “nécessitaient un assaut massif et coordonné avec les nations du Lac Tchad”.
La Force Conjointe Multinationale (MNJTF) avait été mise à mal par le départ des troupes tchadiennes du Nigeria (1.200 soldats), en janvier.
Mais le ministre de la Défense tchadien, le général Mahamat Abbali Salah, a annoncé mardi que ses forces allaient être redéployées dans les pays voisins, après une attaque contre un poste de l’armée tchadienne le mois dernier qui a tué une centaine de soldats.
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L’armée nigériane paie elle aussi un très lourd tribut depuis plusieurs années. Une centaine de soldats ont été tués fin mars dans une embuscade tendue par les jihadistes.
Le président tchadien Idriss Deby a annoncé une “réponse fulgurante” à la suite de ces tueries.
Le conflit avec les jihadistes de Boko Haram et d’ISWAP a fait plus de 36.000 morts depuis 2009 dans le nord-est du Nigeria et près de 2 millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.