Le Mali, est l’un des plus gros producteur de mangue en Afrique, sinon le plus important, avec une production qui avoisine les 800.000 tonnes par an. Une faible part de cette production est exportée du fait de l‘éloignement du port d’embarquement des conteneurs frigorifiques (Abidjan ou Dakar) et de l’absence d’une bonne chaîne du froid.
Ces obstacles font que la mangue, premier fruit d’exportation, est globalement consommée localement ou exportée de manière clandestine vers les pays de la sous-région.
Conséquence, une partie de la production se perd du fait de la chaleur et de la faiblesse des unités de transformation.
Mais depuis quelques années, plusieurs femmes se sont lancées dans la transformation locale de la mangue.
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Parmi elles, Diallo Afsa Diallo évolue dans le secteur depuis quelques années déjà. Elle transforme la mangue mure en confiture, en purée et en mangue séchée. Pour Afsa Diallo, «il y a plusieurs qualités de mangue. Etant dépourvue de fibres, la kent est particulièrement recommandée pour la confiture».
Elle ajoute que «pour la transformation de la mangue en confiture, il est important d’ajouter, au moment de la cuisson, du jus de citron qui joue un rôle primordial pour la conservation, en plus du sucre ou du miel. La confiture artisanale a la cote auprès des étrangers», assure-telle.
Quant à Aminata Théra, elle s’est spécialisée dans la transformation de la mangue en jus, «je fabrique des sirops, du jus de mangue dont je tire également du nectar». Son unité emploie quatre salariés à temps plein et neuf à temps partiel, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage au Mali.
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Depuis deux ans, Mamourou Keïta travail chez Aminata Théra comme agent commercial «ce travail m’a permis d’être autonome et d’acquérir de solides connaissances en matière de transformation malgré les difficultés du début. Mais aujourd’hui, je suis fier du résultat».
