Une délégation de la direction régionale de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en Afrique centrale et des Grands Lacs (ACGL), co-conduite par la professeure Aïssatou Sy-Wonyu, directrice régionale et le professeur Jacques Etame, président de la toute nouvelle Commission régionale d’experts économiques et scientifiques (CREES), a séjourné du 11 au 15 juillet 2022, à Libreville au Gabon, pour une série de rencontres avec les hauts responsables politiques et universitaires, et l’inauguration du Centre d’employabilité francophone (CEF) de Libreville.
C'est dans les locaux de l'Université internationale de Libreville (UIL) que la Commission régionale d’experts économiques et scientifiques a inauguré sa première session. Il s'agit d'un nouvel organe de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF)-Afrique centrale et des Grands Lacs, dédié à promouvoir la gouvernance universitaire de ses établissements membres et l’employabilité des diplômés sortis de ces grandes écoles.
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«L'AUF est un outil qui aide sur la formation des jeunes afin de les intégrer de façon inéluctable dans le marché de l'emploi et c'est un souci qui nous habite ici à l'UIL», a déclaré le Pr Jacques François Mavounghou, recteur de l'UIL
L’AUF entend ainsi, partout où elle est présente, promouvoir la francophonie scientifique et permettre aux étudiants et jeunes diplômés francophones de réaliser leur rêve.
«Cette commission est une commission qui va permettre de déployer au mieux, la stratégie de l'AUF auprès de nos établissements et aussi auprès des pays qui nous accueillent afin de les accompagner dans leur politique éducative et dans l'employabilité des jeunes, entre autres», a indiqué le Pr Aïssatou Sy-Wonyu, directrice régionale de l’AUF en Afrique centrale et des Grand Lacs.
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L’excellence académique intégrant l’épineuse question de l’employabilité des jeunes constitue, de fait, un sacro-saint principe retenu dans les établissements labellisés AUF. Ils sont appelés à moderniser les curricula pour ne plus former des chômeurs qui pourraient constituer à terme un grand danger pour les pays en développement. Pour le président de la CREES, le Pr Jacques Etame, l'heure est à la réflexion avant l'action.
«Il faut réfléchir en amont pour que cette masse d'étudiants que nous mettons sur le marché puisse être utile aux différentes sociétés comme le Gabon ou l'Afrique centrale et des Grands lacs. Et comme j'ai l'habitude de le dire, si nous ne faisons pas attention à l'environnement qui nous entoure, le bandit de demain aura le doctorat», a-t-il affirmé
Au Gabon, l’AUF est engagée dans la gestion et le financement ou le cofinancement de plusieurs projets qui sont en cours, notamment en matière de pédagogie numérique, de recherche doctorale, d'employabilité et d'entrepreneuriat étudiant, et de sciences de l’environnement.
