Gabon. Ressources humaines: le Gabon mise sur la formation professionnelle

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Le 14/08/2017 à 16h48

Ali Bongo vient de lancer la construction de 3 centres de formation et de perfectionnement. D’un coût global de 71 milliards de francs CFA, ces centres vont atténuer les carences en ressources humaines qualifiées et accompagner la diversification industrielle du pays.

Dans sa stratégie de diversification économique, dite Plan Gabon émergent, le pays fait face à une pénurie de ressources humaines de qualité. Face à cette situation handicapante, révélée d’ailleurs par les investisseurs étrangers qui s’installent dans le pays, le gouvernement gabonais a décidé d’investir dans la formation professionnelle.

Dans ce cadre, le président gabonais a lancé la réalisation de 3 centres de formation et perfectionnement professionnels. Il s’agit des centres de Nkok-Libreville (10 hectares), Ntchengue-Libreville (20 hectares) et Mvengue-Franceville (20 hectares).

Ces trois centres auront, chacun, une capacité d’accueil de 1.000 stagiaires dont 600 résidants et 400 externes. Ils offriront des formations dans 12 filières. Ils seront équipés de toutes les infrastructures nécessaires : ateliers, laboratoires, bureaux administratifs, réfectoires, dortoirs, amphithéâtres, logements du personnel, aires de sport, etc. 

Une fois opérationnels, ces centres vont contribuer à la diversification de l’offre de formation professionnelle et l’amélioration de la qualité de la formation. Ainsi, lors du lancement du site de Nkok à Libreville par le président gabonais Ali Bongo, le ministre du Travail, Eloi Nzondo, a souligné que «le site qui nous accueille présentement, constitue une réelle opportunité de rapprocher la formation du monde de la production. C’est assurément un changement de paradigme dans notre système de formation souvent accusé, à tort ou à raison, d’être une usine à fabriquer des chômeurs, faute d'une prise en compte des besoins des entreprises».

Ces centres vont nécessiter un investissement global de 71 milliards de francs CFA. Ce montant sera financé à hauteur de 85% par la banque chinoise Exim Bank et le reliquat par l’Etat gabonais. Pour rappel, ce projet de réalisation des centres de formation est le fruit d’un mémorandum d’entente entre l’Etat gabonais et l’Avic international holding corporation, une entreprise chinoise, signé lors de la 2e édition de New-York forum Africa

Par Kofi Gabriel
Le 14/08/2017 à 16h48