Pour chaque Librevillois, les vacances sont indispensables. Parenthèses souvent trop courtes dans une vie de labeur, d'autres pauses dépaysantes et relaxantes, plus brèves sont nécessaires et bienvenues pour permettre à chacun de récupérer un maximum d’énergie. Et pour cela, quoi de mieux que de se prélasser sur les plus belles plages de la capitale.
C'est désormais plus que possible après l'inauguration très récente de la promenade nord de Libreville.
«C'est plaisant. La vue, l'atmosphère, c'est un point positif. C'est ce qui a fait en sorte que je vienne ici découvrir. Comme j'avais déjà vu la maquette, j'attends de voir ce que ça va donner», confie Pierre Moussa Mihindou, un des nombreux jeunes promeneurs du site.
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Dans une ville encore privée de réels espaces de loisirs dédiés au grand public, Madelaine Wora, journaliste-producteur dans un média public de Libreville, ne tarit pas d'éloges sur la promenade nord de Libreville.«Ce projet correspond maintenant à nos attentes, maintenant quand je regarde. Au début, on ne comprenait pas le projet. Aujourd'hui, on peut affirmer que Libreville a un coin de loisirs. Vous avez la possibilité d'amener vos enfants écouter de la musique et changer d'air. Maintenant, il faut ajouter des espaces verts et des animaux», suggère -t-elle.
Pour rappel, la promenade du front de mer dédiée à l’espace public constitue l’une des premières étapes dans le développement du projet urbain de la baie des rois dont plusieurs phases sont en cours d’exécution.
Mais déjà, sur 1 km de parcours, nombre de promeneurs sont satisfaits. «Ce qui me plaît bien ici, (c'est que) nous découvrons plein de loisirs. Mais il y a encore beaucoup de manquements», estime Grâce Jamyma, une promeneuse.
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Se promener sur un sentier qui côtoie le vieux port de Libreville, visiter quelques expositions inaugurales du futur parc d’attractions de la ville, respirer les senteurs iodées... Tout ici inspire déjà la flânerie. Il faudrait cependant bien sécuriser cet espace public, selon Yann Olivi, un jeune étudiant.
«Attention! Parce que qui dit coin de loisirs, dit aussi plein de difficultés. Ça va avec les bandits, mais bon, j’espère que ça ira avec les autorités».
A la traîne depuis plus de dix ans, ce mégaprojet, cher au président gabonais Ali Bongo Ondimba, décolle avec l'ambition de connaître son épilogue courant 2025. Ce projet qui couvre une superficie de 40 hectares est réalisé à 25% et son coût estimatif est de 20 milliards de francs CFA (30 millions de dollars).
