CAN 2017: le gouvernement gabonais menace les activistes qui veulent «saboter» la compétition

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Le 31/12/2016 à 15h15, mis à jour le 31/12/2016 à 16h02

Face aux menaces de sabotage de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 au Gabon, les autorités sortent de leur réserve. La ministre de la Jeunesse et des sports, Nicole Assélé, a lancé de sérieux avertissements aux activistes qui promettent de gâcher l’événement sportif.

Le Gabon ne compte ménager aucun effort pour la réussite de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations, CAN 2017, qui se déroulera au Gabon du 14 janvier au 5 février prochains.

Face aux menaces de plus en plus manifestes de certains activistes qui comptent saboter l’événement, Nicole Assélé, ministre de la Jeunesse et des sports, a été on ne peut plus claire. «Depuis quelques temps, des informations percutantes parfois documentées font état de la préparation active par certains citoyens d'actes de boycott de la 31e édition de la phase finale de la CAN Gabon 2017», a souligné la ministre.

Plus précisément, explique Nicole Assélé, «des services de renseignement assermentés indiquent que ces actes de sabotage sont projetés par des compatriotes à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem, et toucheraient l’ensemble des sites d’attraction retenus, tant à l'extérieur qu’à l’intérieur des stades de compétition».

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Dans son discours, la ministre a désigné directement les membres de l’opposition gabonaise en soulignant que «les auteurs de ces actes blâmables et délictueux sont des activistes déjà identifiés venant transposer leur frustration résultant de leurs échecs électoraux sur le sport en général et le football en particulier, facteur d’amitié et de cohésion légendaire entre les peuples».

Pour rappel, le Gabon a connu une année 2016 troublée du fait des élections présidentielles qui ont été émaillées de violences et qui ont laissé des séquelles, avec une opposition radicale dirigée par Jean Ping qui refuse toujours de reconnaître la victoire du président Ali Bongo.

Par Kofi Gabriel
Le 31/12/2016 à 15h15, mis à jour le 31/12/2016 à 16h02