Cette dernière devrait arrêter et publier dans la journée la liste définitive des candidats retenus, a affirmé à l'AFP le directeur de cabinet Ibrahima Sory Touré, joint par téléphone.
La Cour est tenue de se prononcer aussi rapidement sur la validité des candidatures, en raison du délai légal lui imposant de le faire 39 jours avant le scrutin.
Les prétendants à la présidence de ce pays pauvre de 12 millions d'habitants sorti en 2010 de décennies de régimes autoritaires avaient jusqu'à mardi minuit (heure locale et GMT) pour déposer leur dossier.
Ce scrutin présidentiel, un de plusieurs prévus d'ici à la fin de l'année en Afrique de l'Ouest, menace d'être troublé tant la contestation demeure quant à sa légitimité et à l'éventualité d'un troisième mandat de Condé.
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Condé, ancien opposant historique démocratiquement élu en 2010 et réélu en 2015, s'en annonce le favori à 82 ans, avec le leader d'opposition et ancien Premier ministre (2004-2006) Cellou Dalein Diallo.
Condé a mis le 2 septembre un terme définitif à des mois d'ambiguïté en confirmant qu'il briguerait sa propre succession. Lui et ses partisans soutiennent que la nouvelle Constitution qu'il a fait adopter en mars dans la controverse remet son compteur personnel à zéro et lui permet de se présenter.
Ses adversaires dénoncent un "coup d'Etat constitutionnel". La protestation a mobilisé à différentes reprises des milliers de Guinéens. Elle a donné lieu à des heurts et été plusieurs fois durement réprimée. Des dizaines de civils ont été tués.
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L'opposition se divise sur la participation ou le boycott de la présidentielle. Cellou Dalein Diallo, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée, 68 ans, a décidé de concourir après avoir boycotté le référendum constitutionnel et les législatives de mars. En 2010, il était arrivé en tête du premier tour mais avait été battu au second par Condé.
Le Front national de défense de la Constitution, collectif qui organise la mobilisation anti-Condé depuis un an, devait se réunir mercredi. Il a préalablement annoncé de nouvelles manifestations, sans encore préciser de calendrier.
Devant la candidature de Diallo, qui a été l'un de ses chefs de file jusqu'alors, le Front doit aussi clarifier son positionnement quant au boycott du scrutin.