Selon un communiqué du CNSP en date du 29 août 2020, les rencontres d'échanges, qui devaient démarrer au Centre international des conférences de Bamako (CICB) ce samedi 29 août, ont été reportées sine die pour des raisons organisationnelles.
Ce report intervient au moment où l'on note les premiers couacs entre la junte militaire et les partis à l’origine des manifestations, qui ont grandement contribué à la chute du régime de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita.
En atteste la sortie de l’influent Imam Mahmoud Dicko. «J'ai demandé à tout le monde de se réunir autour du Mali. Je le demande toujours, mais cela ne veut pas dire que les militaires ont carte blanche», a déclaré cette éminente personnalité devant des centaines de personnes, dix jours après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
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La junte avait invité, à cette importante manifestation, le Conseil national de la société civile, le Forum des organisations de la société civile, les Mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, le groupement des partis politiques de la majorité, le groupement des partis politiques de l’opposition politique, le groupement des partis politiques du centre et les partis politiques non alignés.
Avant cette décision, les dirigeants des pays de la CEDEAO avaient demandé aux militaires d'engager "immédiatement" la transition et de former rapidement un gouvernement chargé de préparer les élections législatives et présidentielles "dans un délai de 12 mois".