Il s'agit des opus «Habiba, un amour en confinement» de Hassan Benjelloun qui concourt dans la catégorie «long-métrage, fiction internationale», et «Le Chant du péché» de Khalid Maâdour, dans la catégorie «court-métrage, fiction internationale».
Le premier film raconte l'histoire de Habiba qui vient vivre chez son professeur de musique après la fermeture de l'hôtel où elle résidait à cause de la Covid-19.
Ainsi, les deux personnages se dévoilent l'un à l'autre dans un contexte particulier. Fettah parle de sa famille qui l'a quitté à cause de son handicap alors que Habiba évoque sa fugue pour réaliser ses rêves, à savoir faire de la musique.
Au-delà de la frustration, une connivence va naître entre les deux protagonistes de l'œuvre cinématographique pour se transformer en amour.
Le court-métrage, quant à lui, retrace le récit de Sufunis et Youba, un couple des Imediazen, une tribu du rif marocain.
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Poètes et musiciens, héritiers d'un art ancestral, ils sont mis au ban d'une société qui se cherche. Sur ces hauts plateaux balayés par les vents marins, entre résignation et combat, se joue bien plus qu'une histoire d'amour. Il s'agit de l'histoire d'un peuple.
Placée sous le thème «Le cinéma, un art total», la 26ème édition du Festival Ecrans Noirs était l'occasion pour le public venu nombreux de découvrir une centaine de films sélectionnée pour cette édition.
Le festival s'est imposé au fil des années comme l'une des plaques tournantes du cinéma africain, tout en étant un rendez-vous culturel international qui réunit cinéastes et cinéphiles de divers horizons.
Cet événement qui se tient du 1er au 8 octobre a une portée pluridimensionnelle qui se dessinera aux travers de diverses projections cinématographiques, colloques internationaux, ateliers, master class, entre autres.
Le délégué général de l'Association Ecrans Noirs, Bassek Ba Kobhio, a déclaré: «Nous voulons que ce festival qui est un festival africain mais qui met l'accent sur le développement du cinéma en Afrique centrale permet des avancées sur le plan entrepreneurial, commercial et industriel.»
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«C'est la particularité de cette édition avec le marché du film qui va réunir six pays d'Afrique centrale», a-t-il expliqué.
Sur 500 films proposés au jury du Festival, une centaine a été retenue et sera soumise à l'appréciation du public.
Pour cette nouvelle aventure du 7ème art qui s'est ouverte au palais des congrès, le public présent a pu admirer le talent camerounais à travers des danses traditionnelles mais aussi la projection du court-métrage du cinéaste camerounais Blick Bassy intitulé «Future Lullaby».
Outre des débats autour de plusieurs thématiques, d'autres grandes activités sont au programme de cette édition notamment le marché du film, un lieu de rencontre des producteurs, un colloque international et le Kids Cinema Corner (KCC), un espace ludique et éducatif, qui a pour vocation d'offrir aux jeunes des possibilités de distraction.
Le festival a également comme objectif la diffusion des créations cinématographiques de six pays d'Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine et Tchad).