Le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sud-Africain Patrice Motsepe et rejoignent le Sénégalais Augustin Senghor et l'Ivoirien Jacques Anouma pour l'élection prévue le 12 mars à Rabat.
Les quatre candidats doivent être auditionnés jeudi au Caire, au siège de la CAF.
"Je suis heureux d'annoncer la validation de ma candidature à la Présidence de la CAF et Vice-Présidence de la Fifa par la Commission de Contrôle de la Fifa", a annoncé Ahmed Yahya sur son compte Twitter.
La confédération internationale a annoncé mardi à Patrice Motsepe qu'il était "déclaré éligible au poste de président de la CAF et vice-président de la Fifa" dans un courrier que l'AFP a pu consulter.
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Les candidatures mauritanienne et sud-africaine demandaient des "vérifications supplémentaires", avait annoncé la commission de gouvernance de la CAF le 6 janvier.
Le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa de toutes activités dans le foot le 23 novembre. Il ne peut se représenter, malgré son appel en cours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Quatre candidats pourront donc concourir le 12 mars.
Me Augustin Emmanuel Senghor (avocat, 55 ans), est président de la fédération sénégalaise (FSF) depuis 11 ans et président de l'US Gorée, l'île en face de Dakar dont il est également le maire.
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Jacques Anouma (financier, 69 ans), ex-président de la FIF ivoirienne, a notamment accompagné la montée en puissance des "Éléphants" qui ont participé à leurs premières Coupe du monde en 2010 et 2014.
Ahmed Yahya (homme d'affaires, 44 ans), dirige la Fédération mauritanienne (FFRIM) depuis 2011. Sous sa présidence, la sélection, les "Mourabitounes", a participé à sa première Coupe d'Afrique des Nations, la CAN-2019, sous la direction du sélectionneur Corentin Martins.
Patrice Tlhopan Motsepe (homme d'affaires, 58 ans), a fait fortune dans les mines. Il est président des Mamelodi Sundowns, le club du township de Pretoria, vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique en 2016.
Chacune des 54 fédérations africaines dispose d'une voix pour un scrutin majoritaire à plusieurs tours, qui peut entraîner des alliances après le premier tour si une majorité absolue n'est pas dégagée.