Le siège du Secrétariat exécutif du G5 Sahel à Nouakchott a abrité lundi 30 novembre un atelier de validation du rapport provisoire de l’étude de faisabilité du chemin de fer du G5 Sahel, le Trans-sahélien.
Cette rencontre a réuni les experts des pays membres de l’organisation sous régionale.
Le projet de création d’un chemin de fer reliant les Etats du G5 Sahel est une décision qui remonte au sommet du 20 novembre 2015 tenu à Ndjamena et validée à l’occasion d’une réunion d’un comité de pilotage tenue en juin 2016 à Niamey.
Cette ligne de chemin de fer vise à relier et améliorer la desserte entre la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
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«La première phase du projet consiste en la réalisation d’une étude de faisabilité pour définir la structure des liaisons ferroviaires existantes et décrire les trajets possibles, les conditions topographes, hydrographiques, géologiques et autres conditions liées à l’environnement, préciser les points de départ et d’arrivée, ainsi que les localités traversées», expliquent les experts.
Sidibé Mikaeli, responsable infrastructures au niveau du Secrétariat exécutif du G5 Sahel et Malick Kouanda, directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina Faso, reviennent en détails sur les enjeux de cette rencontre.
Le G5 Sahel est une organisation dédiée à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des efforts de développement.
Les cinq pays membres occupent un espace de plus de 5 millions de kilomètres carrés avec une population d’environ 80 millions d’habitants.