Ces ex-employés soutiennent n’avoir pas touché leurs droits estimés à près de 2 milliards d’anciennes ouguiyas, qu’ils continuent à réclamer avec force, suivant différents modes de lutte, à l’image d’un sit-in organisé par certains membres du groupe devant la présidence de la République, en fin de semaine dernière.
Ces anciens travailleurs dénoncent l'attitude de l’entreprise française, accusée «d’avoir failli à son engagement, après avoir été bénéficiaire d’un montant de 2,267 milliards d’anciennes ouguiyas, largement suffisant pour régler leurs droits. Ce qui n’a pas été fait malgré un protocole signé en janvier 2015».
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Selon, Ly Amadou, ancien travailleur de Pizzorno, "depuis la résiliation du contrat entre la partie mauritanienne et Pizzorno, on court derrière nos droits. Ainsi, nous avons tapé à toutes les portes, sans succès et écrit beaucoup de lettres, mais n'avons reçu aucune réponse".
Et d'ajouter: "récemment, nous avons saisi l’entreprise d’un courrier pour lui rappeler ses responsabilités".
Une lettre à travers laquelle les travailleurs licenciés expliquent à la société le caractère aberrant de sa position, qui consiste à défendre une thèse suivant laquelle le paiement de leurs droits est conditionné par le règlement du différend avec la partie mauritanienne.
Cette subordination est une violation flagrante des dispositions du Code du Travail (CT) et de la Convention Collective (CC).
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Fatou Diop, ex-employée de Pizzorno, affirme avoir "travaillé pendant 7 ans chez Pizzorno, en tant que chef d’équipe". Selon elle, les droits des ex-employés "n’ont jamais été payés depuis le départ de l’entreprise".
Cela fait maintenant 7 ans que "je suis au chômage". Une situation regrettable et aux conséquences sociales lourdes pour la jeune femme.