Le parquet militaire «sur la base de dénonciation digne de foi, faisant état d’un complot contre la sûreté de l’Etat en cours et mettant en cause des officiers (...) a immédiatement ouvert une enquête circonstanciée pour élucider les faits dénoncés», a indiqué le magistrat militaire Ahmed Ferdinand Sountoura dans un communiqué consulté jeudi par l’AFP.
Selon ce texte, «quatre officiers» ont été interpellés et «deux sont en fuite».
Mercredi soir, le gouvernement de transition au Burkina Faso a affirmé avoir déjoué «une tentative de coup d’Etat», quasiment un an jour pour jour après la prise de pouvoir par un putsch du capitaine Ibrahim Traoré, le 30 septembre 2022.
Il s’agissait alors du deuxième coup d’Etat en huit mois que connaissait le Burkina Faso, miné depuis près de dix ans par des violences jihadistes sanglantes sur une grande partie de son territoire.
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Mardi, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale Ouagadougou à l’appel de soutiens du capitaine Traoré, pour le «défendre» face aux rumeurs de putsch qui agitaient les réseaux sociaux.
«Au regard de la récurrence des velléités et autres allégations de déstabilisation», le parquet militaire a invité «toutes personnes susceptibles de fournir des informations pouvant contribuer à la manifestation de la vérité à venir témoigner».
«Je rassure de ma détermination à conduire la transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée», avait déclaré Ibrahim Traoré, plus tôt mercredi, sur X (ex-Twitter).