La rencontre entre la Côte d’Ivoire et la République Démocratique du Congo est un match très attendu de tous les spectateurs et supporters. Les Léopards du Congo qui ont fait un parcours sans faute dans cette compétition auront en face d’eux des Éléphants rescapés qui montent en puissance.
Après le Sénégal et le Mali, la Côte d’Ivoire réussira-t-elle à écrire encore une fois l’histoire? Les Éléphants jouent les Léopards de la RD Congo ce mercredi à 20h GMT au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Abidjan. Une affiche de retrouvailles entre deux équipes qui s’étaient affrontées à la même étape de la compétition en 2015, avec un succès ivoirien. C’est une équipe des Éléphants très sereine qui prépare cet affrontement prévu à Ebimpé. «C’est vrai que les deux derniers matchs, on a eu du mal à l’entamer. On a concédé le premier but et on a du mal à revenir au score», a déclaré le sélectionneur ivoirien, Faé Emerse, avant d’ajouter: «Je n’ai pas remporté la CAN en tant que joueur pour mon pays. Mais je me battrai avec mes joueurs pour remporter la CAN, surtout qu’elle se joue au pays.»
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Pour le milieu de terrain des Éléphants, Max Gradel, l’état d’esprit du groupe est bon. «On va aborder le match dans de bonnes conditions. Je pense que chaque génération vit son temps. La génération dorée a eu son temps. La génération actuelle est en train d’écrire son histoire. C’est la même famille. Il est important de remettre la tête à l’endroit (sortir d’une situation difficile et retrouver sa position, NDLR). Ça va aller très vite», a-t-il indiqué.
«C’est une CAN très spéciale. Il est important qu’on fasse tout pour garder ce trophée à la maison. Nous avançons tranquillement, nous sommes sereins, nous sommes confiants, nous avons confiance en la qualité des joueurs. Nous irons jusqu’au bout», a-t-il conclu.
L’euphorie de la qualification obtenue face au Mali est désormais oubliée. Les Éléphants sont maintenant focalisés sur le choc contre les Léopards. «Avant le match du Sénégal, on revenait de loin. Il fallait redonner de la confiance au groupe. Il faut être solidaire. La Côte d’Ivoire a individuellement des joueurs de talent, mais c’est dans la solidarité que nous pouvons gagner. Il faut jouer sur la confiance retrouvée pour jouer notre jeu à nous. Chaque fois que nous avons fait des changements, les joueurs ont été décisifs. Quand c’est ainsi, on dit que l’entraîneur a un coaching gagnant. Mais il n’en sera pas ainsi tout le temps», a conclu le sélectionneur des pachydermes ivoiriens.