L’euphorie de la victoire retombée, les Ivoiriens reviennent à des questions plus terre à terre. Prosaïques, ils veulent savoir si le nouvel entraineurs des Eléphants sera rétribué au même niveau que celui qui a été éjecté en pleine compétition. Il aura fallu l’intervention de la Fédération Ivoirienne de Foot pour essayer de calmer les esprits.
«La Fédération Ivoirienne de Foot refuse le salaire qu’il exige pour un nouveau contrat de 40 millions de francs CFA. La FIF lui en propose 10, soit 7 fois moins que celui de Gasset». C’est le fake news qu’a pris la Fédération Ivoirienne de Foot en exemple pour mettre un terme aux rumeurs autour de la rémunération du nouveau sélectionneur des Eléphants, Emerse Faé.
Après avoir hissé la Côte d’Ivoire au sommet continental du football, Faé Emerse est devenu un héros national, acclamé pour sa stratégie, son leadership et sa détermination à conduire l’équipe du fond du gouffre vers la gloire.
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Cependant, alors que les Ivoiriens se réjouissent de cette victoire historique, les détails sur la rémunération de l’entraîneur ont été secrètes, alimentant les spéculations.
Interrogés, les Ivoiriens expriment une diversité d’opinions et de sentiments. Pour certains, le nouveau sélectionneur ivoirien doit percevoir une rémunération à la hauteur de la qualité du coaching gagnant dont il a fait montre à la CAN. «En quatre matchs, il a envoyé la Côte d’Ivoire au sommet. Il mérite d’avoir un salaire bien plus élevé que celui de son prédécesseur Gasset. Il doit avoir un salaire proportionnel à ses compétences», disent les supporters.
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D’autres estiment que le salaire de Faé Emerse devrait être discuté sur la base de ses résultats lors des futures compétitions. «Il doit prouver à tout le monde que sa victoire à la CAN n’était pas un coup de chance. Il faut qu’il fasse ses preuves. C’est à l’issue de ces futures réalisations qu’on pourra bien le juger», argumente Kouadio Darius, supporter.
Outre ces rumeurs et opinions personnelles autour du salaire du sélectionneur, la première instance du football ivoirien, a déclaré quant à elle dans un communiqué que les clauses du contrat entre Faé Emerse et la Fédération relèvent d’une confidentialité professionnelle.
