A ce rythme, la police algérienne aura bientôt des allures de la Gestapo, la police de l'Allemagne nazie durant la Seconde guerre mondiale.
Son dernier fait d'arme est l'arrestation du général à la retraite Ali Ghediri. Ce dernier, faut-il le rappeler, est l'un des premier à avoir déclaré sa candidature à la présidentielle, qui devait se tenir le 19 avril dernier et au cours de laquelle Abdelaziz Bouteflika était censé briguer un cinquième mandat.
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Son interpellation a eu lieu à son propre domicile hier, mardi 12 juin, alors qu'il se trouvait en famille.
C'est le quotidien El Watan qui donne l'information, précisant la tenir d'une source proche du concerné.
Ali Ghediri "a été arrêté par des agents en civil qui se sont présentés à son domicile", écrit le journal, en citant son informateur.
A 22h, selon la même source, "Ghediri était dans les locaux de la direction de la sécurité intérieure à Hydra". Il serait actuellement interrogé sur ses activités politiques, poursuit toujours le journal.
Il convient de rappeler que l'arrestation de Ali Ghediri intervient le même jour où l'ex-Premier ministre, Ahlmed Ouyahia a été placé en détention provisoire après avoir été inculpé par la Cour Suprême "pour des faits punis par la loi relative à la conclusion de marchés publics et de contrats contraires à la réglementation et les lois en vigueur".
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Avant l'annonce officielle de son entrée en politique par sa candidature, le général-major Ali Ghediri a été l'auteur de plusieurs lettres ouvertes adressées soit à Abdelaziz Boutelfika, soit aux anciens officiers de l'Armée nationale populaire, soit à Ahmed Gaïd Salah.
A ce dernier, qu'il avait désignécomme le garant de la Constitution, alors que Bouteflika n'avait pas encore démissionné, iAli Ghediri avait demandé de ne pas laisser l'entourage de Bouteflika s'accaparer indûment du pouvoir.
Cela lui avait valu la colère de Ahmed Gaïd Salah, qui avait alors continué à cacher son jeu.