Ce taux d’inclusion financière marque une augmentation par rapport à ceux des précédentes éditions du rapport Finscope, évalués à 89% en 2016 et à 72% pour l’année 2012.
La hausse du taux d’inclusion financière devrait permettre de répondre aux besoins de la majorité des Rwandais en matière d’assurance, de crédits, d’épargne ou de transactions financières.
"Malgré ce taux élevé d'inclusion financière, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour couvrir les 7% restants de la population exclue financièrement, et pour augmenter l'utilisation des services financiers formels, y compris l'épargne et l'emprunt", indique le document-cadre du budget 2020 publié récemment par le gouvernement.
Lire aussi : Vidéo. Côte d’Ivoire: Fintech et inclusion financière au cœur du Club Afrique Développement
Par ailleurs, les chiffres du taux d’inclusion financière formel et du taux de bancarisation restent encore en dessous de l’objectif affiché par le gouvernement.
Selon des statistiques officielles, plus de la moitié de la population rwandaise n’est pas bancarisée, alors que seulement 24% des jeunes du pays l’étaient en septembre 2019.
Afin de faciliter l’accès aux services publics comme privés, le pays des mille collines a placé la promotion de l’inclusion financière au centre de sa politique et espère atteindre un taux d’accès aux services financiers de 95% d’ici 2024.