Pour le Fisc burkinabè, 2022 est une année réussie. La Direction générale des Impôts enregistre une performance globale de 108,37% de progression (1.244,45 milliards de FCFA) de recouvrement par rapport aux prévisions initiales, malgré le contexte difficile que connaît le pays. Pour le directeur général des Impôts, le rôle ou encore l’importance des petites et moyennes entreprises dans l’économie nationale n’est plus à démontrer.
«Par nature de budget, la situation se présente comme suit: Pour le budget de
l’Etat : 1.215,44 milliards de FCFA sur 1.105,04 milliards, soit un taux de réalisation de 109,99% et un dépassement de 110 milliards. Pour les budgets des collectivités territoriales: 39,01 milliards de FCFA pour une prévision de 43,26 milliards, soit un taux de réalisation de 90,17% », a expliqué Daouda Kirakoya, Directeur général des Impôts.
Cette légitimation, selon l’autorité chargé de la fiscalité, est le résultat d’un processus de refonte du système fiscal en vigueur entamé il de cela cinq ans et d’un code plus avantageux, facile d’utilisation.
Pour 2023, le défi sera de mobiliser plus de 1.300 milliards de FCFA dont 1.280 milliards au profit du budget de l’Etat, soit environ 55% des prévisions de ressources propres.
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« Ce défi est d’autant plus grand car (...) nous comptons sur nous-mêmes pour financer les priorités du moment décrits dans le plan d’action de la Transition que sont la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité du territoire, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance», a déclaré Daouda Kirakoya.
Au titre des nouvelles mesures fiscales dont une présentation a été faite, l’accent sera mis sur la justice fiscale (égalité de tous devant l’impôt), l’élargissement de l’assiette fiscale par l’amélioration de la répartition fiscale entre les contribuables (nouvelles taxes sur les boissons, les véhicules etc.) ainsi que les ajustements techniques et des taux qui devraient permettre d’améliorer l’administration et le rendement.
