La ville de Yaoundé a l’allure de siège de fruits de toutes sortes. Dan les différents grands marchés, les fruits sont en abondance. De la simple cerise en passant par la pastèque, l’orange et bien d’autres, les Yaoundéens ont la possibilité de se servir à volonté.
«C’est vraiment le moment pour les amoureux de fruits de se gaver. Il y a tout sur le marché. Des oranges, de l’ananas et surtout de la pastèque», témoigne un vendeur du marché de Mfoundi situé dans le 1er arrondissement de la capitale politique qui ajoute que cette période passée, ces fruits ne seront plus aussi disponibles dans les marchés.
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Mais il faut faire le bon choix parmi ces fruits qui ne sont pas tous forcément de bonne qualité. Ainsi, les vendeurs recommandent aux clients de choisir par exemple l’ananas cultivé dans les localités de Bafia situées à environ 150 kilomètres de la capitale Yaoundé.
La pastèque cultivée dans la région de l’Adamaoua est réputée plus sucrée que celle des autres régions du Cameroun. Si l’ananas de Bafia n’est pas identifiable par tous, la pastèque de l’Adamaoua, elle se reconnait à son vert foncé rayé du beige.
Les Yaoundéens s’offrent également la possibilité de sucer des bonnes oranges. Elles viennent du Nigéria certes mais ce sont les plus prisées sur le marché. «Mes clients les aiment parce qu’elles sont très sucrées et surtout moins couteuses. Et moi je les préfère non seulement parce qu’elles me permettent de faire du chiffre mais aussi parce qu’on les conserve longtemps car elles ne pourrissent pas facilement contrairement à celles cultivées ici au Cameroun», déclare un vendeur ambulant rencontré non loin du marché du Mfoundi. Comme lui, d’autres vendeurs estiment que les oranges du Cameroun sont acides et par conséquent, désagréables à la consommation.
