Le gouvernement gabonais en quête de solutions pour soulager le secteur privé

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Le 17/03/2016 à 14h08

Revue de presseLa chute des prix du baril de pétrole ralentit l’économie gabonaise, fortement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures. Cette situation induit une conjoncture économique très difficile pour le secteur privé. Le gouvernement tente de trouver des solutions.

Kiosque le360afrique: Le Premier ministre Daniel Ona Ondo a rencontré en début de semaine les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG).Selon gabonreview.com qui revient sur cette réunion dans sa publication du 16 mars, cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de réfléchir sur des solutions pouvant permettre de sauvegarder la croissance, les emplois et d’amortir les effets de la crise sur les performances économiques et sociales.Les échanges entre le patronat et les membres du gouvernement se sont notamment concentrés sur les questions liées, entre autres, au traitement de la dette intérieure, à la promotion des PME-PMI, à la solidité du secteur financier et au financement de l’assurance maladie des Gabonais économiquement faibles (GEF).Ainsi, Paul Biyoghe Mba, ministre de la Santé, a fait savoir que de nouvelles pistes de financement sont à l’étude, et que l’amélioration de la prise en charge des GEF est en voie d’aboutissement.Selon le journal en ligne, le Premier ministre, tout en reconnaissant le rôle majeur joué par le secteur privé depuis le début de la crise et la dégradation de la situation économique, a cherché à rassurer les patrons en affirmant que les pouvoirs publics sont bien conscients du soutien à apporter aux PME-PMI.D’après lui, cette rencontre a pour but de convenir des mesures visant à sauvegarder les emplois et garantir la pérennité des entreprises. Un espoir partagé par le président de la CPG, qui n’a pas manqué d’interpeler le gouvernement sur la nécessité de faire preuve de bonne foi et de respecter les clauses des différents contrats qui lient l’Etat aux entrepreneurs nationaux, précise gabonreview.com.Les discussions ont également porté sur d’autres points comme la «flexibilité», perçue comme un des remparts contre la crise, le remboursement de la dette intérieure pour permettre aux entreprises de redécoller, la nécessité de donner la priorité aux PME-PMI dans les marchés concernant l’organisation de la Can 2017 ou encore la nécessité d’accorder plus d’importance à la transformation du bois.Rappelons que la dette officielle reconnue et enregistrée dans les comptes de l’Etat au Trésor public vis-à-vis des entreprises, et en attente de paiement, s’élève, à ce jour, à 200,9 milliards de Fcfa (1euro=655,96 F CFA).

Par Ismail Ben Baba
Le 17/03/2016 à 14h08