"C'est une décision drastique, c'est une décision inédite, mais c'est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n'acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France", a-t-il justifié sur Europe 1, confirmant une information de la radio.
L'attitude de ces pays "freine l'efficacité des reconduites effectives" à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées, a-t-il déploré.
"Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces; aujourd'hui on met cette menace à exécution", a-t-il expliqué.
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Soulignant les visites sur ce sujet dans ces trois pays du Premier ministre Jean Castex et de membres du gouvernement, dont le ministre de l'Intérieur, ainsi que les réunions avec les ambassadeurs des pays concernés, il a estimé qu'"à un moment quand les choses ne bougent pas, nous faisons appliquer les règles".
Interrogé sur la durée d'application de cette mesure, temporaire ou pérenne, le porte-parole du gouvernement français a indiqué qu'elle avait été "décidée il y a quelques semaines" et "va être mise à exécution" pour "pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laisser-passer consulaires".
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"On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu'on puisse faire appliquer nos règles migratoires", a insisté Attal.
Réagissant à cette annonce sur France Inter, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella a affirmé qu'"on jugera le résultat", déplorant qu'Emmanuel Macron ne soit pas parvenu, comme promis selon lui en campagne en 2017 à "100% d’exécution des OQTF(ordre de quitter le territoire français, ndlr)". La candidate du RN Marine Le Pen doit présenter mardi après-midi son projet de référendum sur l'immigration.