Vidéo. Sahara marocain: deux personnalités mauritaniennes saluent la position américaine

Le gouvernement américain a décidé de reconnaître la légalité et la légitimité de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, qui constitue les provinces du Sud du royaume, dans une déclaration rendue publique jeudi dernier. Ainsi, les Etats-Unis perçoivent le royaume comme un pôle de stabilité dans la région.

Cette victoire diplomatique suscite des réactions favorables chez de nombreux Mauritaniens, dont certains se sont exprimés à haute voix.

Chekhany Ould Cheikh, président de l’Association mauritano-marocaine pour l’unité du Maghreb (AMM-PUDM), salue la reconnaissance de la souveraineté du Maroc, qui intervient après des revers successifs essuyés par les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume, comme une «victoire diplomatique historique».

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Du point de vue du timing, cette reconnaissance «est un tournant important» compte tenu de la dimension des Etats-Unis d’Amérique, pays membre permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Il insiste particulièrement sur l’importance de l’ouverture annoncée d’un consulat américain dans la ville de Dakhla «à vocation essentiellement économique, qui sera une contribution à la coopération Sud-Sud, au service de la stabilité de la région».

Le président de l’AMM/PUDM magnifie le rôle du roi Mohammed VI, sa vision stratégique des intérêts du Maroc, les rapports avec les autres religions monothéistes, l’appel conjoint sur le statut d’Al-Qods, avec sa sainteté le Pape François, par rapport «à la nécessité de préserver la ville sainte comme patrimoine des trois religions».

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Pour Youssouf Sylla, homme d’affaires, ancien sénateur, la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est une démarche diplomatique logique et normale. C’est la réparation d’une situation née de la colonisation, donc créée par la France et l’Espagne.

Sur les relations avec Israël, Sylla estime que l’action diplomatique du Maroc est en conformité avec ses intérêts stratégiques, car l’établissement des relations avec ce pays peut favoriser un dialogue de nature à faire avancer sur la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien.

Pour toutes ces raisons, il serait prétentieux de donner des leçons de diplomatie aux pays arabes qui décident de mettre fin à la tension permanente avec Israël.