Vidéo. COM2019: résultats et recommandations des ministres des Finances africains

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Le 26/03/2019 à 13h42, mis à jour le 27/03/2019 à 10h52

VidéoLa 52e session de la Conférence des ministres des Finances, de la planification et du développement économique a pris fin ce mardi 26 mars 2019 à Marrakech. Zouhair Chorfi, secrétaire général du ministère de l’Economie et des finances, revient sur les temps forts de cette manifestation.

Les travaux de la 52e Conférence des ministres des Finances, de la planification et du développement ont pris fin ce mardi à Marrakech. Après une semaine de débats, le Comité des experts a formulé trois recommandations.

Zouhair Chorfi, secrétaire général du ministère de l’Economie et des finances, revient sur les temps forts de la Conférence des ministres des Finances, de la planification et du développement économique, du rôle du Maroc dans le développement des relations Sud-Sud et de la présidence marocaine de la conférence pour les 12 mois à venir.

Au terme de ces travaux, un certain nombre de recommandations ont été faites par les experts afin de contribuer à la croissance des économies africaines et à l’atteinte des objectifs de développement durable.

La première recommandation demande aux Etats membre de «renforcer leur résilience en augmentant significativement leurs taux de croissance économique et en investissant davantage dans les secteurs productifs afin d’accroitre leur potentiel de croissance et d’inclusion, notamment grâce à la création de partenariats public-privé.

De même, pour y arriver, les pays sont appelés à diversifier et transformer structurellement leurs économies en mettant l’accent sur l’industrialisation de l’Afrique et la création de la valeur ajoutée locale, à renforcer le commerce intra-africain pour la mise en œuvre de l’accord portant sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine.

La deuxième recommandation a trait à l’«amélioration de la gestion de la dette sur la base d’une analyse approfondie de la soutenabilité de celle-ci et faire d’avantage d’efforts pour la mobilisation des ressources internes».

La troisième recommandation est relative au rôle que la CEA est appelée à jouer: «la CEA devrait jouer un rôle important dans le renforcement de la coordination des politiques publiques entre les pays et les entités sous-régionales, en créant une plateforme de coordination des efforts des Etats membres en vue de la réalisation des objectifs de développement durable et de l’agenda 2063».

Par Moussa Diop et Adil Gadrouz
Le 26/03/2019 à 13h42, mis à jour le 27/03/2019 à 10h52