C’est une véritable marée humaine qui a déferlé de la place Toumo à celle de la Concertation, point ralliement de cette marche pacifique de soutien des forces vives au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Un seul mot d’ordre était sur les lèvres des manifestants avant de battre le macadam: «Nous sommes là pour dire au CNSP que nous sommes avec eux, et mettre en garde la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest contre toute décision prise contre notre nation», déclare Issoufou Assoumana, manifestant.
A la place de la Concertation, l’enthousiasme des manifestants le dispute à leur soutien indéfectible aux nouveaux maîtres de Niamey en treillis.
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«C’est une joie nationale ça fait longtemps qu’on était pris en tenailles par un système impérialiste, on n’avait pas le droit de manifester pour réclamer nos droits . Aujourd’hui, on a été sauvés», explique Ali Boureima, manifestant. Une manifestation ponctuée par des scènes de vandalisme contre l’ambassade de France à Niamey.
Dans la foulée, les organisateurs de la manifestation ont animé un point de presse pour dresser un bilan qu’ils estiment «satisfaisant» et exiger le départ de la France du Niger.
Des forces vives de la Nation se sont données rendez-vous, vendredi prochain à la grande mosquée de Niamey, pour une prière collective en faveur du CNSP et pour la paix et la prospérité du Niger.
